Yakisugi (ShouSugi Ban)

Quel chalumeau pour le bois brûlé japonais ?

sketchnote de Sophie Le Penher sur les différents chalumeaux pour le brûlage du bois
Bois brûlé à la torche avant d'être huilé avec l'huile pure Tung

Le choix du bon chalumeau pour le bois brûlé façon Yakisugi (ou shou sugi ban) est un casse-tête ! J’ai perdu beaucoup de temps et pas mal d’argent en testant différents fournisseurs et types de chalumeaux. C’est grâce à Yoann, mon responsable de secteur chez Express que j’ai enfin pu trouver des infos et des produits fiables pour mes chantiers de bois brûlé ! Il est venu un jour de pluie dans notre forêt, le coffre rempli de matériel que j’ai pu tester… Découvrez dans la suite de cet article comment choisir votre matériel pour la technique du bois brûlé au chalumeau. Vous risquez d’être surpris/e car j’ai découvert un élément qui fait toute la différence alors que je n’y pensais même pas !

Petit rappel des différentes techniques de brûlage du bois pour le Yakisugi…

Le but ici n’est pas de présenter en profondeur toutes les techniques pour brûler le bois mais simplement de remettre en perspective tous les choix qui s’offrent à nous.

> La méthode japonaise traditionnelle du Yakisugi (ou shou sugi ban en Occident)

La méthode traditionnelle japonaise consiste à lier entre elles 3 planches de bardage sans profil. On place cette « cheminée » à la verticale puis on enflamme le bois à l’aide d’une poignée d’herbes sèches par exemple. En quelques instants le feu monte et créé une colonne de flamme qui peut s’élever à plusieurs mètres au dessus de vos planches. Cette technique demande un espace clair et dégagé ainsi qu’un peu de pratique. En effet, vous devez sentir le bon moment pour retourner votre « cheminée » pour qu’elle soit uniformément brûlée aux deux extrémités. Ensuite, il faut stopper le brûlage juste à temps en ouvrant à plat vos 3 planches. Il vous reste ensuite à éteindre les braises avec de l’eau.

Quand cette technique est bien maitrisée, elle est assez rapide et n’utilise pas de gaz… Sauf pour reprendre les chants superposés des planches qui n’ont pas été brûlés 😉

> Le lit de braise

Une méthode low tech consiste à créer au sol un lit de braise sur lequel on va passer les lames de bois. On joue sur la hauteur, le temps d’exposition et la puissance calorifère. L’avantage de cette technique pour brûler le bois est que toute la surface exposée est carbonisée en une seule fois. On peut s’installer tranquillement autour du foyer pour travailler. c’est possible que l’on soit bien boucané en fin de journée, suivant le vent et la fumée !

Pour un chantier important, il est envisageable de bricoler un stand pour travailler debout. En utilisant une paire de servantes à rouleaux placées de chaque côté du foyer, vous réduirez la fatigue du convoyage.

> Méthode industrielle actuelle

Les fabricants de bardage en yakisugi (ou shou sugi ban mais ce n’est pas la bonne appellation comme je vous l’explique dans cet article complet) utilisent une autre méthode : le four à gaz.

Les lames de bois sont convoyées directement dans un four spécifique dont chaque industriel garde jalousement le secret de fabrication. Que ce soit chez Nakamoto forestry, Zwarthout, Noir de Bois ou d’autres fabricants, chacun peaufine son propre protocole. Le principe du brûlage reste cependant le même : des brûleurs, des déflecteurs et une structure qui concentre la chaleur. C’est surtout sur les finitions (huilage, résine, brossage, teinte…) et les essences employées ( Accoya, qui est une marque, chêne, douglas, épicéa, cryptomeria…) qu’ils essaient de se distinguer les uns des autres.

Cette technique industrielle risque d’être remise en question dans les années à venir par l’arrivée d’une nouvelle technologie développée en France…

> La méthode industrielle de brûlage du bois du futur ?…

Cette technique se base sur les infra-rouge. A l’aide d’émetteurs infra-rouge, le contrôle du brûlage sera parfait. En soi, la technologie infra-rouge n’est pas nouvelle. Par contre son application au secteur du bois brûlé Yakisugi est prometteur. La filière bois du Centre de la France est à l’origine de ce développement. Elle a conduit des recherches en partenariat avec des industriels qui ont adapté des émetteurs pour répondre à ce nouveau débouché.

Alimentée par des fonds français et européens, le but de la FIBOIS Centre-Val de Loire est de diversifier les débouchés pour les producteurs de bois français. L’idée est donc de proposer à de nouveaux acteurs de se lancer dans la production de Yakisugi avec un outil moderne, accessible financièrement et techniquement facile d’utilisation.

> Les méthodes « légères » pour brûler le bois : chalumeaux et lampes à souder

Quand on veut faire un petit chantier en bois brûlé ou même brûler des objets déco ou du mobilier, les méthodes que je viens de décrire ne conviennent souvent pas. Alors on se tourne vers les chalumeaux ou les lampes à souder, suivant l’ampleur et la délicatesse du travail à accomplir.

J’ai commencé exactement comme ça : je me suis rendu dans un magasin de bricolage et j’ai acheté un chalumeau de type « désherbeur thermique ». Il m’a couté à peine une centaine d’euros. Pour mes petits travaux précis, même chose. J’ai acheté une petite lampe à souder au butane type « Butagaz ».

Pourtant, j’ai vite été limité par ce matériel « tout-venant ». Non pas que je voulais faire des milliers de m2 de bois brûlé mais je sentais que je pouvais trouver beaucoup mieux pour un budget raisonnable… Voici ce que vous allez découvrir dans la suite de cet article.

Des chalumeaux au banc de test « Sol-éco »

Dans ma recherche de matériel performant, j’ai rapidement découvert la société Guilbert Express. Cette société française est présente sur les 5 continents. Depuis 1905, elle fabrique des chalumeaux professionnels à destination des couvreurs, zingueurs, plombiers, soudeurs…. et à nous les brûleurs de bois 😉

banc d'essai chalumeaux Express
kit complet de chalumeau titan express pour bois brûlé Yakisugi ou Shou Sugi Ban

J’ai donc fait venir un de ses représentants, Yoann, que vous découvrez dans cette vidéo. Il a accepté de me faire essayer une partie de la gamme Express. Surtout, il n’a pas compté son temps pour m’expliquer toutes les différences entre les gammes et les puissances de chalumeaux. J’ai donc tourné une vidéo sur le vif et à l’improviste pour vous partager ce moment de découverte.

Quand on pense investir dans un chalumeau à bois brûlé, on regarde le prix, la longueur du tuyau et de la lance ou la présence d’un piezo pour l’allumage. Nous allons donc détailler ensemble toutes les parties d’un chalumeau afin de bien le choisir. Nous nous attarderons dans un second temps sur les lampes à souder.

Pour commencer, je voulais vous faire part d’une RÉVÉLATION ! Bon, vous allez peut-être me prendre pour un naïf mais je n’avais jamais mesuré l’impact d’un élément majeur de notre montage : le détendeur !

Choisir mon chalumeau pour bois brûlé : chaque élément compte !

sketchnote de Sophie Le Penher sur les différents chalumeaux pour le brûlage du bois

Le détendeur

En analysant avec Yoann mon matériel avec lequel j’ai déjà brûlé plus de 400m2, il a attiré tout de suite mon attention sur 1 élément : le détendeur. En effet, je n’avais jamais réellement lu ce qu’il y avait écrit dessus. Il existe 3 puissances de détendeurs pour le propane :

  • 2 bars : utilisé par les couvreurs
  • 2,5 bars : pour le désherbage. C’est celui qui est monté généralement sur les lances de brûlage des grandes surfaces de bricolage
  • 4 bars : voici celui qui nous intéresse pour la technique du bois brûlé japonais !

Outre ces 3 puissances, vous pouvez achetez un détendeur à puissance fixe ou réglable. Si vous ne faites pas d’étanchéité en plus du brûlage, le détendeur réglable n’a que peu d’intérêt. Je vous conseille alors de prendre un détendeur pour gaz propane fixe à 4 bars.

Le tuyau

Tuyau souple en caoutchouc avec raccords mâles sertis longueur 10m en vente dans la boutique

Le second élément un peu négligé dans le choix d’un ensemble de brûlage c’est le tuyau. Pourtant, il y a 4 paramètres à prendre en compte pour faire votre choix.

  • La longueur : pour être à l’aise, prenez au minimum une longueur de 5 mètres. Cela permet de placer la bonbonne de gaz assez loin de la zone de travail et d’évoluer en toute sécurité.
  • La matière : Je n’avais pas pensé à ce paramètre avant la venue de Yoann. Je m’étais fait à l’idée qu’un tuyau était rigide et formait des boucles toujours prêtes à s’enrouler autour de vos pieds. Plus la température extérieure est basse et plus le tuyau devient dur et raide. Finalement, ce n’est pas une fatalité ! Il existe des tuyaux de gaz fabriqués en caoutchouc, une matière beaucoup plus souple. Cela peut paraitre un détail mais c’est d’un grand confort de travail. Avec ce type de tuyaux, on améliore beaucoup l’ergonomie du poste de brûlage.
  • Le diamètre : on parle ici non pas du diamètre extérieur mais intérieur, celui qui conduit le propane jusqu’à la lance. Comme pour la matière, la finesse de ce diamètre impacte positivement la sensation de maniabilité ainsi que la légèreté. Je passe donc d’un tuyau classique de 8mm à un tuyau de 6,3mm.
  • Les raccords : les raccords sont les pièces situées d’une part entre le détendeur et le tuyau d’une part et le tuyau et la lance d’autre part. Un raccord droit au niveau de la lance créé un point d’usure. Il faut régulièrement recouper le tuyau et supprimer la partie du tuyau endommagée par les torsions répétées. De plus, cette raideur du raccord n’est pas agréable. On peut supprimer ce problème en optant pour un manche équipé d’un raccord rapide à rotule.

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La poignée

Comme je viens de l’indiquer à l’instant, il existe des poignées munies d’un raccord à rotule qui permet de gagner en souplesse lors du maniement de la lance. A part cette subtilité (qui a son importance lorsqu’on devient un/une mordu/e du bois brûlé !), il existe 3 famille de poignées :

  • Manche plastique standard : poignée et bouton de réglage de débit de gaz en plastique. Convient pour les usages peu fréquents ou pour maitriser un budget.
  • Manche bi-matière : poignée constituée de plastique/silicone ou alliage/silicone. Ces poignées offrent un confort d’utilisation supérieur et une prise en main agréable. Le silicone apporte une adhérence appréciable. Sur le modèle en alliage, la vanne de réglage est également en alliage. J’apprécie ce détail car le bouton en plastique de ma lance tourne dans le vide : le plastique est usé à force de régler le débit de gaz…
  • Manche 100% alliage : ces poignées sont conçues pour résister aux assauts du bitume chaud ! Certaines sont en plus équipées du fameux raccord coudé qui évite l’enroulement du tuyau comme un boa autour de vos jambes !

Le petit + : Certains modèles de poignées disposent d’un raccord non pas coudé mais tournant. C’est un cran au dessous du raccord coudé mais c’est quand même un détail appréciable !

La lance et le godet

Voici l’élément sur lequel on porte généralement toute notre attention ! Pour faire votre choix, définissez votre besoin principal. Est-ce que vous voulez plutôt un chalumeau pour brûler du bardage au sol, du mobilier ou pour travailler sur table ?

godet de chalumeaux en titane de 150kW

En fonction de votre réponse, vous pourrez définir 3 paramètres :

La longueur de lance

Chez Express, on appelle cela « le col ». il existe différents cols de 130mm à 600mm. Plus c’est long, plus c’est lourd ! Si vous choisissez un col de 600 par exemple, travaillez à la verticale, bois au sol. Ce type de col convient pour le brûlage des lames de bardage. Par contre si vous faites plutôt de l’upcycling de mobilier en bois brûlé, un chalumeau monté avec un col de 130 vous permet d’être très maniable et d’accéder facilement à tous les recoins.

Le diamètre du godet

Ce diamètre est important car il définit la puissance du brûleur et la largeur de la zone de travail. Vous trouvez des godets de 40 à 70mm de diamètre. Voici la correspondance entre diamètre et puissance de feu :

40mm –> 35kW

50mm –> 50kW

60mm –> 100kW

70mm –> 150kW

Plus votre brûleur est puissant et plus votre débit de gaz est important.

Cas particulier : il existe également un godet rectangulaire de 168x48mm d’une puissance de 150kW ! Ce format m’a séduit lorsqu’un client de la région nantaise m’en a parlé et me l’a apporté. Son débit est tel que vous videz une bonbonne de propane de 13kg en une heure de chauffe avec un détendeur de 4 bars. Par contre, il est extrêmement lourd ! Par rapport à la différence de poids avec un godet classique, je ne suis pas sûr que ce soit intéressant.

La matière du godet

Vous avez le choix entre 3 types de matériaux pour votre godet.

Godet acier : C’est l’entrée de gamme. Sa principale qualité est donc son prix. Dans le temps, ce métal va s’oxyder sans perdre ses qualités pour le travail qui nous intéresse.

Godet inox : Comme son nom le suggère, ce godet ne rouillera pas ! Le prix est un peu plus élevé.

Godet titane : Il combine légèreté et sécurité. Le titane refroidit très rapidement donc aucun risque de brûlure en effleurant le godet par mégarde. Il se place évidemment en haut de la gamme de prix. Sur un kit complet (détendeur, tuyau, poignée et brûleur de 100kW) la différence de prix entre un godet acier et titane est d’environ 20%. C’est donc quand même une alternative envisageable lorsqu’on va passer plusieurs heures avec son chalumeau… Et si vous recherchez un maximum de puissance dans votre brûlage, choisissez un godet de 150kW en titane (diamètre 70mm).

Allumage piezo ou pierre à feu pour son chalumeau à bois brûlé ?

Au départ, j’étais assez fan de l’allumage piezo. Au bout de quelques temps, la fixation du déclencheur s’est cassée sur un de mes chalumeau. Je devais donc le remettre en place avant chaque utilisation. Du coup je me suis pris plusieurs fois des impulsions électrique… Pas vraiment agréable !

allumage du chalumeau à la pierre à feu

Lors de sa venue, Yoann a achevé de me convaincre que ce n’était pas toujours le meilleur choix. Chez Express c’est déjà un surcoût à prendre en considération lors du choix d’un chalumeau à bois brûlé. Ensuite, les piezo n’aime pas l’humidité. Rien de plus énervant que de ne pas réussir à allumer sa lance rapidement !

Allumeur à pierre pour chalumeau à bois brûlé
Allumeur à pierre pour chalumeau livré avec 5 pierres de rechange

Du coup, l’allumeur à pierre représente une alternative à la fois économique et efficace à l’allumage piezo. Cette solution combine facilité d’utilisation et longévité pour les canes de chalumeaux classiques

Un chalumeau incroyable pour le bois brûlé : le Raptor

Chalumeau Raptor en action

Le Raptor est une lance de brûlage utilisée en étanchéité. Sa puissance culmine à 160kW ! Il possède d’autres atouts qui séduisent un nombre croissant de professionnels :

Légèreté

Sa poignée en polyamide tient bien en main. Même équipé de la lance la plus longue (moins de 500g seule), il est étonnamment léger. Le confort de travail est vraiment top.

Plus silencieux

Un des aspects importants du Raptor est la diminution du bruit. Si vous avez déjà brûlé du bois avec une lance classique vous savez que le bruit est un facteur important de fatigue. Même si le port d’un casque antibruit est toujours recommandé, les voisins apprécieront également votre nouveau jouet plus silencieux 😉

essai pistolet chalumeau raptor
Test du Raptor à voir dans la vidéo

Pas de flamme de veille

Une autre différence avec les lances traditionnelles est l’absence de flamme de veille. Pour démarrer une séquence de brûlage, il suffit d’actionner le piezo au niveau de la gâchette. C’est rapide et pratique. Dès qu’on relâche la gâchette, la flamme s’éteint automatiquement. L’absence de flamme de veille évite les risque d’incendie et limite la consommation de gaz tout en réduisant les émissions de CO2.

Brûleurs interchangeables sans outils

Changer de brûleur sur un chalumeau traditionnel nécessite une clé et plusieurs minutes de travail. Sur le Raptor, vous tournez simplement d’1/4 de tour votre lance pour la déboiter ! En moins d’une minute votre changement de brûleur est effectué. Cela en fait un outil qui allie puissance, polyvalence et sécurité. Un dernier détail intéressant : la poignée est équipée d’un raccord rapide pour le tuyau. Vous pouvez donc démonter en un clic votre chalumeau pour le ranger dans sa mallette de transport.

lance interchangeable pour chalumeau
Exemple de lance interchangeable sans outil pour chalumeau Raptor

Évidemment, avec tant de qualités le Raptor ne joue pas dans la même gamme de prix que les chalumeaux traditionnels ! Si votre budget est très limité et que vous voulez brûler des petites surfaces de bois alors tournez-vous vers les lampes à souder…

mallette ouverte du pistolet chalumeau raptor

Les lampes à souder pour brûler le bois

Pour s’y retrouver dans la famille des lampes à souder il faut considérer plusieurs éléments :

Le type de gaz

Suivant l’énergie employée, la chauffe sera plus ou moins forte. Le plus faible étant le butane et le plus puissant, le MAP. Les petits modèles de lampe à souder que vous trouvez en grandes surfaces sont alimentés avec des cartouches de 190gr (type Butagaz) au butane. Leur autonomie est faible. Annoncée autour d’1h15, il est en réalité difficile de travailler plus de 30mn en une fois. La perte de puissance est vraiment gênante même si on réserve ce type de matériel pour le brûlage de détails ou de petites pièces en bois.

Pour pallier cette faiblesse, passez aux lampes à souder verticales alimentées soit par un mélange butane-propane ou propène / butane / propane. Ces cartouches de 326 à 340g permettent de travailler plus longtemps et avec une température de flamme plus élevée. Certaines cartouches peuvent être démontées de la lampe pour le transport. Elles sont équipées d’un système de blocage de sortie de gaz.

Brûler le bois dans toutes les positions

Comme je vous le montre dans la vidéo, la plupart des lampes à souder standard ne supporte pas d’avoir la tête en bas. Le gaz liquide coule dans le brûleur et créé une flamme énorme et molle qui empêche de travailler correctement. Ce handicap est géré par des systèmes de meilleure qualité. Que ce soit pour des petites lampes à souder ou pour les modèles verticaux, je vous propose dans la boutique Sol-éco des lampes à souder à retournement qui brûlent même la tête en bas. Il suffit d’attendre une vingtaine de seconde pour que le brûleur soit assez chaud…

Autonomie et ergonomie

Les lampes à souder sont faites pour des petits travaux ou débuter dans le bois brûlé. Pourtant, il existe un modèle à mi-chemin entre le Raptor et la lampe à souder d’entrée de gamme : Le Vulcane Express. Ce modèle fonctionne avec une cartouche de gaz MAP de 400g qui offre la meilleure autonomie (2h en continu) ainsi que la température de travail la plus élevée. Avec ce gaz, pas de perte de pression ! Ce chalumeau peut travailler tête en bas dès l’allumage. La poignée dispose d’un allumage piezo et du système de lance interchangeable inspiré du Raptor.

Chalumeau Vulcane Express avec son tuyau d’extension

Pour travailler sur table et brûler du bois, je vous recommande d’opter pour le kit avec le tuyau d’extension d’1m50 qui permet de poser la cartouche de gaz ou de la fixer à la ceinture. On se retrouve alors avec un système autonome très léger et puissant. Le réglage de la flamme est précis.

Chalumeau pour bois brûlé : un choix cornélien !

J’espère que cet article vous permet d’y voir plus clair même si j’ai certainement élargit votre champs de réflexion ! Maintenant, vous allez pouvoir vraiment choisir votre chalumeau pour brûler le bois en toute connaissance de cause. En vous posant les bonnes questions (utilisation principale, régularité, budget…) vous saurez vers quel modèle vous tourner. Pour finir, voici quelques cas de figure communs pour vous aider encore à vous décider :

Pour finir, laissez-moi vos impressions et vos retours d’expérience en commentaire pour partagez nos connaissances et nos astuces !

À vos chalumeaux…

Prêts ?

Feu !

Guillaume

PS : Les outils Express que je vends dans la boutique sont des chalumeaux professionnels. Il n’y a pas de comparaison possible avec les désherbeurs thermiques en ventes sur les plateformes ou dans les grands magasins de bricolage. Les prix que j’applique ici sont normés et similaires dans les autres réseaux de distribution de la marque.

6 thoughts on “Quel chalumeau pour le bois brûlé japonais ?

  1. Antoine dit :

    Bonjour,
    Merci pour votre site qui regorge d’informations !
    Je me suis décidé à faire le bardage de l’isolation exterieure de ma nouvelle maison en bois brûlé. Après lecture je pense m’orienter vers le kit Titane. Cependant, pour 50m2 au total environ, conseilleriez-vous plutôt de passer sur une méthode type « lit de braise » ou cheminée ? Je suis isolé et j’ai de la place, les voisins ne seront pas un problème 🙂

    Merci,
    Antoine

    1. Guillaume dit :

      Bonjour Antoine,
      Merci pour votre commentaire !
      Pour le lit de braise ou la cheminée, il faut impérativement utiliser du bardage simple, sans rainure-languette. Sinon tu vas tout brûler et tu ne pourras plus les assembler.
      Ensuite, le chalumeau est la méthode la plus facile à maitriser.
      Pour les autres, il faut trouver le bon process en tâtonnant un peu. Donc pour 50m2, à toi de voir de quel temps tu disposes. La manutention du lit de braise ou de la cheminée n’est pas négligeable. Il faut aussi se faire aider pour la cheminée (le retournement de la cheminée peut être assez rock’n roll).
      Le chalumeau offre la simplicité et la régularité du gaz.
      Bien cordialement,
      Guillaume de Sol-éco

      1. Antoine dit :

        Merci beaucoup pour ces conseils !
        Je vais partir sur la solution chalumeau alors, ça m’a l’air plus simple et moins stressant !

        1. Guillaume dit :

          Avec plaisir Antoine 🙂
          Guillaume de Sol-éco

  2. Charton dit :

    J’ai commandé des jardinière de 2,40 x 0,60 surélevé 0,90. Bois lames de terrasse pin. Classe 4. Tout est monté je voulais faire en bois brulé une fois reçu avec un chalumeau comme vous l’indiquez. Vous pensez que je peux le faire, car vous parlez ne pas faire sur un plan monter. Je suis bricoleur et en plus pas têtu le breton parfait en faite.
    Merci

    1. Guillaume Le Penher dit :

      Bonjour Bruno
      Quand je dis de ne jamais brûler le bois en place, c’est pour 2 raisons principales :
      1/ la sécurité : si vous brûlez une cabane de jardin ou un bardage de maison à ossature bois, il y a des chances pour que des braises bien cachées couvent un départ de feu des heures plus tard… Le bois brûlé c’est bien, une maison en cendre c’est moche !
      2/ lorsqu’on brûle au chalumeau, on créé des turbulences qui empêchent de bien brûler de manière uniforme certains recoins ou reliefs. Du coup, le brûlage en place donne un résultat moins égal.
      Dans votre cas Bruno, vous pouvez quand même envisager de brûler vos jardinières une fois montées mais je vous conseille de les arroser après pour être sûr de ne pas laisser de feu couvant. Ensuite un bon séchage et une couche grasse d’huile de tung pure pour protéger l’ensemble 😉

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