FAQ : VOS QUESTIONS ET MA RÉPONSE !

C’est ici que je réponds avec plaisir à vos questions ! On ne peut pas tout savoir à l’avance et seuls ceux qui posent une question obtiennent une réponse. C’est aussi simple que cela.

Foire aux questions Sol-éco

Foire aux questions Sol-éco

 

Utiliser les produits Sol-éco, c’est un jeu d’enfant !

Mais, comme nous n’avons pas tous un diplôme de menuisier ou d’ébéniste en poche, nous nous posons parfois des questions sur la préparation des supports, la mise en œuvre, le nombre de couches… Je réponds bien sûr à toutes les questions que vous me posez par mail et j’en laisse une trace ici pour que tous puissent profiter de mes conseils… La foire aux questions est donc un lieu de ressources à propos des huiles pour la protection du bois.

Alors, n’hésitez pas à fouiller jusqu’en bas de cette foire aux questions qui s’enrichit petit à petit grâce à vos interrogations !

 

jeu d'enfant sol-éco

FOIRE AUX QUESTIONS Sol-éco :

Une question de Yann à Morzine (qui inaugure la foire aux questions) :

« Je rénove un chalet de montagne en Haute Savoie. Pour mon bardage extérieur, j’ai utilisé des lames de sapin brûlées. Après 6 mois passées à la pluie et au soleil, j’aimerais à présent traiter mon bardage pour ralentir son altération (devient grisâtre/blanchâtre). Pour ce faire, je souhaiterais utiliser l’huile de tung mais j’ai quelques questions au sujet de l’application : combien de couches ? Faut-il diluer les premières couches au solvant d’agrume ? Faut-il chauffer le bardage après chaque couche ? Faut-il essuyer et sabler entre chaque couche ? »

Ma réponse :

Pour votre bardage, avez-vous brûlé les planches sur toutes les faces ? Après brûlage, avez-vous brossé la surface pour enlever les résidus carbonisés ?
J’ai fait un article complet sur le Shou Sugi Ban :
https://sol-eco-huile.fr/shou-sugi-ban-bois-brule-japonais/

Normalement, après ce traitement, le bois ne doit pas blanchir… Comme il semble que vous n’ayez pas utilisé d’huile pendant le process, il se pourrait que l’érosion éolienne et pluviale aient pu modifier la couche supérieure du bois… Je ne peux être sûr sans photo.

Dans le procédé indiqué dans l’article, le bois est brûlé, huilé, chauffé. Pour ce procédé, l’huile de Tung est utilisée pure car la chaleur du chalumeau aide à la pénétration.

Mon conseil :

S’agissant de votre cas, je vous conseille une imprégnation plus « classique ». Je vous recommande plutôt d’utiliser le mélange Sol-éco prêt à l’emploi (Tung/orange) comme sur mon vieux bardage sec mentionné dans l’article de l’huile de Tung. Application au spalter, brosse large ou même rouleau si c’est un bardage lisse (sans rainure-languette profilée). Pas besoin de ponçage ni de dilution. Je vous déconseille de chauffer votre bardage afin d’éviter d’endommager votre pare-pluie. Si vous le souhaitez, vous pouvez par contre réchauffer légèrement l’huile avant application.

En clair, maintenant que votre bardage est posé, il faut faire au plus simple : huile déjà prête (légèrement chauffée ou pas), pinceau ou brosse, pas de sablage entre couche, pas d’essuyage si vous avez bien étalé l’huile et saturer le bois en 2 voire 3 couches (suivant le degré d’humidité de votre bois, son essence, ses fissures éventuelles la consommation et l’imprégnation se fera différemment). De mon point de vue, 2 couches semblent être un minimum, 3 couches, c’est mieux ! Penser également à gratter les poches de résine avant application si vous en avez. Bon chantier !

Le chalet de Yann à Morzine

Christophe a un souci de chalumeau… ou de gaz !

Message reçu un samedi après-midi en urgence sur Whatsapp :

"Bonjour, je viens de tester mon matériel pour faire du bois brûlé, acheté chez vous. Je viens de faire sans problème mon premier passage + huile de tung, mais au 2e passage, j'arrive difficilement à rallumer le chalumeau, et la poignée de contrôle du gaz ne fonctionne plus. Avec bouteille + valve ouvertes a fond, j'ai a peine une flamme de veille. Je précise que la bouteille de gaz propane est neuve, achetée aujourd'hui. Merci pour votre avis. Cdlt."
Christophe R

J’ai répondu à Christophe par message vocal. Je vous fait ici une reformulation de ce que je lui ai dit.

En fait, en premier lieu, j’ai pensé que Christophe avait eu un problème technique avec son chalumeau Titan’Express. 

Et puis rapidement cela m’a paru étonnant. Vu le nombre de chalumeaux Express que j’ai déjà vendu, je n’ai eu qu’un seul retour produit (un défaut sur une poignée d’un kit acier). Par contre, j’ai déjà eu un problème similaire (perte de puissance avec une bouteille de propane). À chaque fois, c’était lié à une bonbonne de propane de 13kg achetée chez Super U. Premier réflexe, j’ai testé ces bonbonnes sur ma gazinière. Même problème : la flamme perd en puissance au bout de quelques instants 🙁

Ce que j’en ai conclu, c’est que la bouteille de propane a un problème. Elle se met en sécurité et le gaz ne sort plus. En discutant avec le magasin Super U, ils n’ont pas pu m’aider. Ils m’ont juste échangé la bouteille… Qui a eu le même problème !

J’ai donc fait part à Christophe de ma mésaventure et vous savez quoi ? Christophe avait aussi acheté sa bonbonne de propane chez Super U…

Moralité : évitez les bonbonnes de propane 13kg chez Super U pour vos projets de Yakisugi ! D’ailleurs, évitez également les formats « cubes » car ces petites bonbonnes disposent de plus en plus de valves incompatibles avec le détendeur 4 bar.

 

Une question de Roger à La Celle Saint-Cloud :

Bonjour,

A la fin de la  visite d’un musée de marqueterie dans la région de Toulouse,  j’ai acheté un bidon de votre huile « haute protection » en me fiant à la mention « écologique » sur l’étiquette . Je pense l’utiliser pour protéger des objets en bois destinés à des petits enfants. Pour être tranquille, je souhaite savoir quels sont les produits entrant dans sa constitution, pour le cas où un enfant porte à la bouche un objet protégé par cette huile. L’étiquette est muette. j’ai questionné la personne à l’accueil du musée qui n’a pas su me répondre. Pourriez-vous me donner la liste des substances incluses ? Je vous remercie par avance.

Ma réponse :

Bonsoir Roger,

Tout d’abord, merci d’avoir acheté notre huile !

Écologique ?
Notre huile est née de notre volonté de ne plus utiliser de vernis ni de produits chimiques pour la finition de nos bois. En effet, je suis ébéniste et verrier. Je travaille avec mon épouse et notre atelier est attenant à notre maison. Nous avons 2 enfants qui viennent aussi à l’atelier. Fatigué d’utiliser des finitions classiques avec COV et diluants de pétrole, j’ai essayé il y quelques années plusieurs produits « alternatifs » à base d’huile de lin ou de térébenthine. Les résultats ne me convenaient pas et il y avait toujours des siccatifs « sans plomb » (ouf !), c’était en réalité du soufre…
Après plusieurs mois de recherches d’abord historiques puis techniques et chimiques, j’ai découvert des bases végétales originaires d’Asie utilisées depuis des siècles pour protéger le bois mais aussi pour nourrir les cheveux ou la peau… Ce sont ces bases que nous utilisons.

Composition :

Voici donc la composition, qui n’a rien de secret : huile de Tung (graine issue d’un arbre originaire de Chine et du Japon) et huile d’orange (diluant naturel issu de la peau des oranges). C’est tout ! Pas de produit pétrolier ni de soufre ou de siccatif. L’huile de Tung, appelée également huile pour Teck, catalyse naturellement. Nous sélectionnons sur place les huiles importées brutes. Le mélange et le conditionnement se fait à l’atelier, garantissant la pureté du produit.

En fait, nous partons des mêmes bases que les produits classiques du marché mais ne les diluons pas avec des sous-produits pétroliers pour gagner de la marge. C’est pourquoi nous la distribuons uniquement dans un circuit court. Le musée (où nous avons exposé nos sculptures et tableaux l’année dernière pendant six mois) m’a effectivement appelé à ce sujet. Nous sommes donc en train d’élaborer une fiche technique pour pallier ce manque d’information.
Vous pouvez donc utiliser cette huile sans inquiétude pour vos jeux destinés à vos petits enfants.

Je reste bien évidemment à votre disposition pour d’éventuels conseils ou simplement pour échanger sur cette huile…

Et le retour de Roger :

Bonjour Monsieur Le Penher,

Merci de votre réponse qui, même si je n’étais pas inquiet, me satisfait complètement. Je viens seulement de l’utiliser pour protéger le bois d’une chaise de poupée, sur le modèle des anciennes chaises de bébé, que je viens de réaliser en poirier.

Je suis très content du résultat, votre produit, outre la protection, donne à ma chaise un aspect d’ancien meuble très agréable qui convient bien à son style. En passant 2  couches au pinceau et en ressuyant l’excès avec un chiffon, j’ai obtenu l’aspect satiné recherché. J’ai noté que l’odeur d’agrume déjà observé sur un produit semblable utilisé précédemment était plus discret sur le vôtre et s’atténuait plus vite, ce qui est un avantage quant on veut offrir sa réalisation dès qu’on l’a terminé !

Bravo donc et bonne continuation.

 

Une question de Martin à Reims :

Bonsoir,

Je fais suite à notre conversation sur l’huile de Tung, voilà donc mon mail. Si vous pouvez me rappelez les quelques précautions d’emploi pour une application pour le Shou sugi ban : le temps de séchage approximatif, si besoin de passer plusieurs couches, etc… Je vais d’abord avoir besoin d’un bidon pour tester, après tests j’en reprendrai sûrement pour une petite série. Un bidon pour minimum 6m2, c’est possible ? (+ l’huile d’oranger du coup)

Merci d’avance !

Martin

Ma réponse :

Bonjour Martin,

Pour démarrer, je vous conseille de prendre un litre d’huile de Tung pure et un bidon d’1/4L d’huile d’orange.

Avec 1 litre d’huile, vous ferez environ 12 à 15m2 suivant l’absorption du bois.
Après le brûlage, rinçage du bois à l’eau claire, séchage à l’air (en fonction du temps, 1/4 d’heure) puis brossage (brosse dure ou souple en fonction de l’effet recherché, plus ou moins creusé). Ensuite application de l’huile en couche généreuse au pinceau ou à la brosse. Chauffage au chalumeau (moins fort que le brûlage), l’huile crépite. Bien balayer toute la surface, le but étant de chauffer l’huile et non de re-brûler le bois. Et voilà !

Bien cordialement,
Guillaume

 

Une question de Laure aux Sorinières :

Bonjour,

Je reviens vers vous à propos des petits échantillons que vous m’avez laissé : non seulement l’odeur est géniale, mais en plus je trouve l’huile est très simple à appliquer pour un résultat qui à priori, (selon mes petites expériences) est très chouette. Le rendu est très naturel, mat légèrement satiné (mais donne de la profondeur au parquet) et le fait de garder le toucher bois avec une protection optimum est en ce qui me concerne très convainquant.

J’ai toutefois des questions : vous me confirmez que je peux l’utiliser partout ? parquet, plan de travail, escalier (là je suis pas sûre car il ne faut pas que cela glisse, mais à priori non car elle pénètre bien dans mon support), meubles divers, ect. Quel est l’entretien au quotidien ? serpillère humide ? peut-on réimprégner le sol ou plan de travail de temps à autre pour regénérer le support ? dans ce cas, faut-il prévoir un ponçage avant d’entreprendre cet entretien ?
Et enfin, pouvez-vous me donner vos tarifs pour les 2 produits ?
En vous remerciant par avance,

Bien cordialement,
Laure

Ma réponse :

Bonjour Laure,

Je suis ravi que les essais vous satisfassent… Même si j’étais déjà particulièrement convaincu de l’efficacité de nos huiles !

Je vous confirme en effet que l’on peut l’appliquer sur du mobilier, les sols, plans de travail… L’huile haute protection appliquée sur un escalier ne glisse pas plus qu’avec un autre type d’huile. C’est même moins glissant que la cire de ma grand-mère. Pour limiter la glissance, ne poncez pas au-delà du grain de 120.
Quant aux reprises sur les zones les plus sollicitées, rien de plus facile : au chiffon regarnir le support. Il n’y a pas d’auréoles, contrairement aux produits très catalysés qui peuvent faire apparaitre des différences de teinte. Une fois l’huile sèche, on peut nettoyer la surface avec une éponge ou une serpillère humide (humide ne veut pas dire dégoulinante…). Une couche d’entretien est nécessaire, en fonction de la sollicitation du support (une fois par an par exemple). Un ponçage léger a pour effet de décrasser le support et favoriser la pénétration de l’huile.

Cas du MDF

Le seul support qui nous a posé problème avec l’huile est le médium teinté dans la masse (noir) type Valchromat. Nous avons eu des rejets d’huile en cours de séchage créant des zones blanchies, comme un délavage. On a bien galéré pour isoler le problème et le traiter ! C’est le seul cas. C’est très dommage car l’effet était magnifique : un noir mat profond. Nous avions pourtant fait un premier essai concluant mais la deuxième fois a été problématique. Le fabricant (Finsa) nous a indiqué que c’était certainement dû à des différences de densité dans le panneau… Je pencherai plutôt pour un problème de compatibilité avec la colle.

L’huile d’orange

L’huile d’orange est issue du pressage des peaux en parallèle à l’industrie du jus. C’est donc une valorisation de déchets de l’agriculture. Elle est aussi utilisé en additif alimentaire. Elle sert aussi à la synthétisation du menthol ! De nouveaux usages apparaissent chaque année. Elle a même été testée sur les oiseaux mazoutés après une marée noire car elle ne brûle pas les plumes et son odeur apaise les volatiles… Ça change du Trichlo !

Et si vous voulez être incollable sur l’huile d’orange et ses usages, faites un tour du côté de cet article que j’ai écrit pour vous.

Une question d’Alain en Normandie :

Est-ce que l’huile d’orange dissout le polystyrène ?

Ma réponse :

Alors là Alain m’a posé une colle ! Du coup, j’ai fait le test et filmé la séquence :

Et oui, l’huile d’orange dissout le polystyrène et mieux que l’acétone qui laisse (selon Alain) un résidu plus ou moins fondu. Comme je l’explique dans la vidéo, je vois plusieurs avantages dans ce cas précis : dissolution complète, pas de vapeurs d’acétone, réutilisation de l’huile… Incroyable !

Un témoignage de Rozenn de Rezé pour la foire aux questions Sol-éco :

Je viens de finir de huiler les nouveaux volets. Ça leur fait du bien! Les passants, comme à chaque fois, s’étonnent de cette bonne odeur et restent devant les volets pour en profiter!! c’est marrant.

Ma réponse :

La dilution à l’huile d’orange rend le produit agréable à utiliser. Toutefois, en intérieur, une fois l’odeur d’orange évaporée, on peut sentir l’odeur plus grasse de l’huile de Tung. Pour ma part, je préfère cela à des COV bien nocifs ou l’odeur rance de l’huile de lin. Une bonne excuse pour aérer convenablement la maison !

 

Deux questions de Rémy, tourneur sur bois :

Bonjour, peut-on utiliser l’huile d’abrasin (Tung) et l’huile d’orange pour un contact alimentaire ? Vont-elles modifier la couleur de mes pièces ?

Ma réponse :

Bonjour Rémy,

Tout d’abord, votre question sur le contact alimentaire. L’huile d’orange et l’huile de Tung sont acceptées en contact alimentaire. Les canadiens et les américains qui ont une plus grande expérience de ces huiles recommande toutefois de ne pas utiliser l’huile de Tung si vous êtes allergiques aux noix ou aux arachides. Il semblerait (je n’ai pas trouvé de preuve formelle de cette allégation) que les noix de Tung contiennent la substance allergisante incriminée chez les autres fruits à coques.
Quant à l’huile d’orange, je ne connais aucune contre-indication à son utilisation en contact alimentaire. Elle s’évapore rapidement. Pour vos pièces en tournage, elle vous permettra d’avoir un mélange très fluide que vous pourrez utiliser très facilement. Dans votre cas, la dilution recommandée de l’huile de Tung est de 30 à 50% d’orange.

Vous vous inquiétez également de la modification de la couleur naturelle de vos pièces… C’est une vrai préoccupation ! Nous voulons tous respecter l’intégrité de la matière et de son rendu. Que ce soient les vernis, la lasure ou les huiles, toutes ces finitions ont un impact sur le résultat. Il y a un équilibre à trouver entre « protection » et « esthétique ». Chez Sol-éco, cet équilibre est à mon (humble) avis respecté : un toucher « naturel », une protection optimale et durable, un respect de la nature tout en ayant un impact faible sur la couleur du bois. Pour avoir une idée de la teinte finale d’une essence de bois protégée avec l’huile Sol-éco, je vous recommande de mouiller légèrement votre échantillon. Le résultat obtenu sera très proche sur un bois sombre et légèrement plus doré sur les bois blancs…

A votre écoute,

Guillaume de Sol-éco

 

Une autre question de Pascal , un tourneur sur bois un peu spécial

pour la foire aux questions Sol-éco :

Bonjour ou bonsoir ,

bénévole dans une association de reconstitution viking et carolingienne je tourne des ustensiles de cuisine (bol assiette gobelet ) en orme , frêne , peuplier Mon soucis est de rendre le frêne et l’orme étanche sans les rendre toxique ( surtout que j’en fait pour mon petit fils ) Votre huile conviendrait elle à mes objets merci à vous

Pascal

 

Ma réponse :

Bonsoir Pascal,

Tout d’abord, merci pour votre message et votre intérêt pour mes produits !
Je suis curieux de voir ce que donnent vos ustensiles…

L’huile de Tung siccative naturellement. Elle rend le bois imperméable tout en le laissant respirer. Je pense donc qu’elle convient à votre usage. Elle est acceptée en contact alimentaire. Cependant, cette huile étant issue d’une noix, certaines personnes très sensibles peuvent déclencher une réaction allergique. Il n’y a pas eu beaucoup de cas dans la littérature mais cela vaut d’être mentionné !

En tous cas, vous ne trouverez pas d’huile plus imperméabilisante et protectrice naturellement ! Pour s’en convaincre (comme je l’ai fait il y a bientôt 12 ans), il faut la tester
Je suis à votre écoute pour toute demande.
Bien cordialement,
Guillaume de Sol-éco

 

Une interrogation de Gilbert suite à une information glanée sur internet à propos de l’huile d’orange (D-Limonène) :

Bonjour

J’ai lu sur un site (je ne sais plus lequel) en cherchant un moyen pour détruire la mousse qui pousse dans une allée empierrée que le D-limonene (huile d’orange) , produit naturel était efficace. Avez vous une expérience dans ce domaine ? Faut il l’employer pur ou dilué et dans quelle proportion ?

Merci de votre réponse

Cordialement

Gilbert

Ma réponse rapide et pleine d’inquiétude :

Bonjour Gilbert,

Je vous remercie de m’avoir posé cette question! Je l’ajouterai (ainsi que sa réponse) à la Foire aux Questions du site.

Je vous déconseille totalement d’utiliser de l’huile d’orange (D-Limonène) pour cet usage ! Produit naturel ne signifie pas produit sans danger.
L’huile d’orange est un corps gras, il pollue donc l’eau et les organismes aquatiques. Il peut même dissoudre du polystyrène en quelques instants (j’en ai d’ailleurs fait une vidéo !). C’est un solvant puissant bien que peu corrosif. Il entraine parfois des allergies de contact chez des personnes sensibles (cas assez rares).

Je vous recommande plutôt d’utiliser un brûleur à gaz couplé avec une bouteille de propane afin de brûler vos mousses ! Ce sera bien plus efficace et sans danger pour votre environnement.

Bien cordialement,
Guillaume de Sol-éco

Jean-Michel me pose 2 questions sur le bois brûlé et l’huile de Tung…

Est-ce que l’huile de Tung va fixer la couche carbonisée de mon bardage en Shou Sugi Ban (Yakisugi ou bois brûlé) ?

Oui Jean-Michel ! L’huile de Tung catalyse naturellement. Elle va donc fixer le carbone de votre bardage. Je conseille généralement de passer une couche d’huile de Tung entre 2 brûlages. Pour les zones de passages ou lors d’une utilisation en décoration intérieure, je recommande de passer une seconde couche au spalter après le deuxième brûlage. Cette couche va sécher rapidement et empêcher le décollage du noir de carbone. Le fini sera propre.

Bardage bois brûlé en douglas

Puis-je mélanger l’huile de Tung avec des pigments ?

Bien sûr Jean-Michel car l’huile de Tung est une base traditionnelle de la peinture à l’huile ! Que ce soient des pigments ou des oxydes, le mieux est de les disperser d’abord dans de l’huile d’orange puis d’incorporer le mélange dans l’huile de Tung. Pour les densités de teintes, il faudra faire vos propres « tambouilles »…

Bon chantier Jean-Michel !

Question posée par Le Samedy sur les dangers de l’huile de Tung :

Bonjour.
Si l'huile de tung est autocombustible, n'y a-t-il pas de risque d'incendie quand elle sèche sur le support ?
Cordialement.

Cette question concernant la sécurité est très importante car des garages ou des ateliers ont déjà brûlé à cause de chiffons en coton imbibés d’huile. Voici ce que j’ai répondu à Le Samedy :

Bonjour !
Merci pour votre question qui comporte 3 aspects.

1/ L’auto combustion
Certaines matières organiques peuvent s’auto enflammer si certaines conditions sont réunies : les 3 « C » !
>>Carburant / Combustible : la matière organique en question (bois, chiffon, huile, gaz…)
>>Comburant : essentiellement l’oxygène de l’air
>>Chaleur : flamme, étincelle, soleil direct…

C’est le « triangle du feu ». Si l’on supprime l’un de ces éléments, la réaction ne se produit pas.

2/ Le cas de l’huile de Tung

Selon la classification établie par un organisme québécois de normes et de sécurité au travail, l’huile de Tung présente un risque modéré d’auto inflammation. Ce risque est inférieur à celui de l’huile de lin par exemple.

Cette auto inflammation se produit dans des espaces chauds et confinés.

3/ L’huile de Tung une fois appliquée présente-t’elle un danger ?


La littérature-catastrophe rapporte des cas d’inflammation de chiffons imbibés d’huile de lin placés en tas dans une poubelle.
Techniquement, ça doit être possible dans certaines conditions pour des chiffons (en coton) imbibés d’huile de Tung.
Cependant, appliquée en couche fine sur du bois dans un lieu ventilé normalement, l’huile de Tung ne présente aucun risque.

Julien me demande si on peut pulvériser l’huile de Tung ?

J'ai réalisé un abri de jardin avec un bardage bois l'année dernière. Maintenant que mon bois a passé l'année tranquille, je souhaiterai le protéger a l'huile de tung.
On m'a dit qu'il etait possible d'appliquer l'huile grace a un pulverisateur .. l'idée est seduisante vue la surface a traiter ( 50m2 ..) mais je voulais quand meme avoir votre avis sur la question.


D'avance merci

Et voici ma réponse :

Bonjour Julien,

Merci pour votre commande 😉
Pour la pulvérisation, ça doit être possible en fonction des buses et de la fluidité du mélange. Après, pour 50 m2 faut voir si le jeu en vaut la chandelle car il va falloir nettoyer le matos. Perso, une des choses que je détestais le plus quand je faisais du vernis, c’était nettoyer le pistolet… C’est long, ça prend du diluant (huile d’orange ?) et j’avais toujours un doute sur la qualité du nettoyage et du coup, sur la possibilité de réutiliser le matériel plus tard.
A vous de voir !
Bien cordialement,
Guillaume

Une question de Sophie ce matin pour la foire aux questions Sol-éco à propos de meubles en chêne et d’une table de jardin en teck :

Bonjour. J'ai depuis plusieurs années une table basse en chêne massif clair achetée huilée. Par manque d'entretien, l'huile est partie par endroits (surtout les pieds) ainsi que quelques tâches d'eau... Souhaitant la "requinquer" sans avoir à poncer, j'ai passé un chiffon imbibé de véritable savon noir. La différence de couleur et les tâches ont été considérablement atténuées, voire parties par endroits.  Puis-je huiler s'il y a eu un passage au savon noir ? La petite différence va-t-elle s'estomper ? J'ai le meuble tv qui n'a pas bougé et je voudrais le huiler également. Si je ponce la table, j'ai peur d'avoir également à le faire pour le meuble, ce que je ne souhaite pas. J'ai également une table de jardin en teck laissée grise par envie. Il faudrait tout de même la protéger. L'huile de tung est-elle compatible avec cette essence de bois ? Avec mes remerciements, cordialement.

Et voici la réponse que je lui ai faite :

Bonjour Sophie,

Déjà, la réponse la plus simple, votre table en teck. Vous avez bien fait de la laisser griser ! Moi aussi je trouve ça plus simple et plus joli. OUI ! l’huile de Tung est compatible mais surtout recommandée (contrairement à l’huile de lin) pour nourrir votre bois qui doit être bien sec maintenant.

Pour vos 2 autres meubles (table basse et meuble tv), c’es difficile de se prononcer sans les voir. Techniquement le savon est un produit à base de soude et d’olives noires. Il me parait tout à fait compatible de huiler après ce corps un peu gras. C’est d’ailleurs ce côté gras qui a dû estomper vos tâches.
Si vous les avez achetés déjà huilés, ils ont probablement reçus une finition à « l’huile dure » c’est-à-dire de l’huile de lin cuite avec siccatif. Si ce produit est compatible avec l’huile de Tung, il peut quand même résulter des différences de teintes. Je vous conseille fortement de poncer et de repartir sur une finition complète à l’huile de Tung+Orange. Même si vous souhaitiez rester sur une finition à l’huile de lin, les huiles dures sont difficiles à reprendre. Vous n’êtes peut-être pas obligée de mettre le meuble complétement à « blanc » mais une bonne accroche et une uniformisation des supports est nécessaire pour éviter les différences de ton.

Christèle a de nouveau besoin de conseils sur l’huile de Tung !

Bonjour Guillaume,
Je reviens vous embêter pour avoir la bonne marche à suivre.Voilà, il faut que je huile (je ne jure plus que par ça) des fenêtres, des tuiles en bois et des bardeaux (ces derniers ne sont pas lisses). J’ai fait un abri de jardin.
Ma procédure : huile de Tung pure au pinceau, j’essuie puis le lendemain nouvelle couche (en général je ne passe que deux couches). Maintenant sur des grandes surfaces, faut-il utiliser de l’huile pure ou diluée ou votre mélange ?
Question spéciale pour les bardeaux : ils absorbent beaucoup beaucoup. Du coup, je pense qu’il faut diluer non ?

Si vous pouviez me donner la bonne procédure… pour avoir un super résultat.
Au fait, merci pour votre réponse sur la peinture. Je vais utiliser la fée électricité et tenter la peinture suédoise (Moose Farg). Si cela vous intéresse, je vous parlerai du résultat.
Bel après-midi

Christèle

Et voici ce que je lui ai répondu :

Bonjour Christèle,

De manière générale l’essuyage permet d’avoir une surface agréable au toucher (lisse) et un séchage plus rapide (couche fine). Donc pour toutes les applications où le toucher n’est pas important (bardeau par exemple) il vaut mieux utiliser de l’huile pure et pas besoin d’essuyer. C’est un gros gain de temps 😉

Pour la peinture suédoise, je suis curieux de voir le résultat…

A bientôt,
Guillaume

PS : vous avez vu ma dernière vidéo sur le potager en carré ?… Ma femme ne m’a pas loupé au montage 🙂

https://www.youtube.com/watch?v=uAAnH6n9v3w

Une question d’Élise :

Bonjour, 

Je souhaites enlever la peinture qui se trouve sur mes parquets et mon escalier et ensuite les huiler.
je me pause la question de la couleur, j'ai peur que le bois sans huile avec pigment fasse grisâtre ...
je m’interroge également sur les futurs coups reçus, surtout par l'escalier, l'huile peut elle également aider à protéger le bois contre les chocs ?

merci beaucoup
Élise

Bonjour Élise,

Merci pour votre message !

Comme vous allez devoir poncer le bois pour décaper vos peintures, vous allez redécouvrir la vraie couleur de votre escalier et parquets 😉
Et cette couleur sera tout sauf grisâtre ! En effet, le gris est dû à une bactérie qui se développe sur le bois humide en extérieur. Donc aucun risque chez vous !
Vous pouvez voir dans cette vidéo les résultat de huilage sur différents bois :

https://www.youtube.com/watch?v=mxSv7hK7_ek&t=13s

Si jamais vous souhaitez teinter votre bois, il vaut mieux le faire avant de huiler. Vous pouvez appliquer une teinte à l’eau ou solvantée directement sur le bois brut. Les teintes à l’eau ont tendance à relever le grain du bois. Un petit égrenage est parfois nécessaire avant de huiler (et une aspiration des poussières bien sûr !).

L’huile comme la peinture ne protège pas des coups. Par contre, ils sont moins visibles que sur une finition peinte, lasurée ou vitrifiée. De plus la reprise de finition est possible facilement ce qui n’est pas le cas sur ces autres types de protection.

Lizzie veut mêler l’huile haute protection et des pigments blanc de titane…


Bonjour,

Je souhaite utiliser de l’huile de tung pour 50m2 de solives mais je voudrais les éclaircir avec des pigments oxyde blanc de titane, combien de pigment pour 5l c’est je crois la quantité d’huile qu’il me faut.

Merci pour votre réponse

Cordialement

Lizzie

Voici ce que je lui ai répondu :

Bonjour Lizzie

Merci pour votre message cependant je ne suis pas du tout spécialiste de l’oxyde de titane 🙁

Je ne peux donc pas répondre complétement à votre question.

Par contre je ne vous conseille pas de mélanger vos oxydes directement dans l’huile. La dispersion est difficile.

Il vaut mieux appliquer votre pigment d’abord puis l’huile. Dans tous les cas, il faut faire des essais sur des échantillons.

Bien cordialement,

Guillaume

Quel entretien pour votre terrasse en ipé devenue grise ?

Question de Florence à propos de sa terrasse en ipé :

Bonjour

Il y a qques mois, nous avons commandé de l’huile de tung pour protéger notre spa, ce qui marche plutôt bien.

Est ce possible également d’utiliser cette huile pour une terrasse en ipe comme saturateur qui remplacerait un saturateur chimique du commerce ?

Merci pour votre retour

Cordialement

Florence

C’est une question récurrente. Quand on a investi dans une terrasse de ce niveau, on souhaite la garder la plus longtemps possible ! Nous avons donc eu un échange en 2 temps. Voici ma première réponse, assez courte :

L’ipé est déjà naturellement très résistant. S’il est en place depuis plus de 2 ans, il est possible de passer de l’huile dessus, plutôt de la haute protection car plus fluide. Mais en toute franchise, ce n’est nécessaire que si le bois présente de petites fissures (là où se logent les mousses) ou qu’il est devenu très sec.

Mais j’ai comme l’impression que ma réponse laconique l’a un peu décontenancée… Alors Florence m’a relancé :

Merci pour votre réponse.  La terrasse date de Juin dernier. L Ipe a grisé et nous pensions passer du sel d oseille pour le degriser. Il me semblait qu apres avoir appliqué un degriseur, il fallait mettre un saturateur comme l huile de Tung pour le protéger. 
Bonne soirée à vous

Florence

Du coup je me suis un peu enflammé pour lui expliquer clairement le fond de ma pensée :

Pour être franc avec vous, je pense que dégriseur + saturateur est un bon plan marketing pour de nombreuses marques 🙁

Vous avez acheté de l’ipé qui est un des bois les plus résistants de la planète !

Oui, comme tous les bois, il grise. Le grisaillement est un phénomène naturel qui ne fait pas de dégât sur cette essence. Si vous souhaitez conserver son aspect frais de sciage cela va vous demander beaucoup d’entretien annuel et de dépenses en produits chers et pas toujours sympathiques.

Connaissez-vous l’esprit japonais du « Wabi-Sabi » ?

Vous pouvez regarder ce qu’en dit Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wabi-sabi

Maintenant, vous pouvez vous demander si le jeu en vaut la chandelle. Êtes-vous prête telle Sisyphe à recommencer éternellement la même tâche ? Vous avez certainement déjà investi une belle somme dans votre terrasse. Vous avez le droit maintenant de vous installer confortablement dessus et en profitant des premiers rayons du soleil printanier 😉

Et si votre voisine voisine vous demande pourquoi vous laissez votre terrasse grise, dites lui que c’est « Wabi-sabi » ! Comment ça elle ne connait pas cette philosophie de vie japonaise ???

Dans quelques années, pour lui redonner un peu d’éclat, vous pourrez lui passer une couche d’huile haute protection (Tung + orange). Ce mélange sera plus fluide et pénétrera mieux dans les micro fissures.

Entre temps, le me contenterai d’un brossage à l’eau comme sur le pont en teck d’un yacht. Cela enlèvera les mousses et lichens s’il y en a.

Du coup, j’ai comme une envie de sortir mon transat 😉

Bon week-end,

Guillaume

Refaire les joints d’un vieux plancher en bois

Mathilde m’a contacté car elle se demande comment refaire les joints d’un vieux plancher en bois. Elle ne me précise pas la surface concernée ni l’essence ni l’écart entre les lames.

Bonjour je découvre tout juste votre blog avec enthousiasme. Je suis en train de rénover un parquet massif en chêne et je suis donc très intéressé par l’huile de tung, vous m’avez même convaincue ! Par contre avez-vous des conseils pour refaire les joints de façon naturelle? merci de votre attention, bonne journée.

Cordialement

Mathilde

Comme c’est le genre de travail que j’évite au maximum, je n’avais pas tellement d’idées ou de conseil à donner à Mathilde… J’ai réfléchi en même temps que je lui écrivais ma réponse :

Bonjour Mathilde,

Merci pour votre message arrivé avec le soleil de ce samedi printanier 🙂

Pour les joints, je n’ai pas tellement d’idées…

J’imagine que c’est un plancher ancien en pin ou peut-être en chêne ?

Refaire les joints est un travail fastidieux ! Je ne sais pas quelle surface vous avez ni l’ampleur de la tâche.

Si c’est en pin clair, vous pouvez utiliser du mastic de vitrier à l’huile de lin. C’est collant et pas super évident. Il faudra aussi poncer après séchage et avant huilage. De plus, comme l’huile de tung, si on l’applique en cordons épais le temps de séchage est très long. Cela veut dire que les poussières et les grains de sable vont s’y agglutiner.

Comme je ne connais pas vos contraintes, c’est difficile de savoir si cette proposition est réellement une solution potentielle.

Sinon il existe des mastic en cartouche qui sont assez chers mais plus pratiques.

Voici un exemple de mastic teinte claire (hetre-pin-frene) vendu par 5 cartouches qui restera souple pour absorber les variations dimensionnelles de votre parquet : https://tidd.ly/3IIaIEw

Le même style en version chêne moyen par 6 cartouches : https://tidd.ly/36wvWID

Calculez bien le métrage de cordons pour connaitre votre consommation de mastic. Vaut mieux prendre un peu plus que les recommandations du fabricants afin d’éviter de recommander une seule cartouche à un prix bien plus élevé.

Espérant que cela puisse vous aider,

Bien cordialement,

Guillaume

>>> Malheureusement, vous noterez que dans ce cas, je n’ai pas pu lui trouver une technique plus naturelle à ce moment-là. Mais Mathilde n’a pas lâché l’affaire alors nous avons discuté au téléphone ensuite. Et lors de cet appel, nous sommes arrivés à une technique potentielle inspirée du mastic à l’huile de lin. Mathilde va donc tester une méthode et s’est engagée à nous faire un retour dans quelques semaines.

Voici le plan :

Étape 1 : mettre des cordons de ficelle de chanvre, en mode calfatage de bateau, dans ses joints.

Étape 2 : faire chauffer au bain-marie de l’huile de tung pure additionnée de sciure de son plancher en chêne pendant au moins 30′. Elle doit essayer d’obtenir une consistance assez épaisse.

Étape 3 : appliquer cette pâte dans les joints sur les cordons en chanvre.

J’ai hâte de savoir si cela va fonctionner !

Retour de Mathilde

Mathilde m’a rappelé plusieurs semaines après pour me faire un rapide retour d’expérience.

La pâte fonctionne, elle a bien comblé les joints. Par contre, le cordon de chanvre ou de sisal n’est pas adapté. En effet, il y a plein de petits fils qui dépassent du joint. Pas top ! Afin d’éviter ça, il vaut mieux utiliser un cordon de coton bien lisse…

Daan dans le Lot a huilé toute sa maison !

Maintenant Daan me pose la question suivante :

« Bonjour, j’ai maintenant traité tout l’extérieur de notre maison en bois (Douglas) avec votre huile de Tung haute protection. J’ai également traité le sol intérieur, 130m2 (sapin de Douglas aussi).
Je suis très content de votre produit, plus jamais l’huile de lin ne viendra ici !!
J’ai une question : avec quoi pouvons-nous nettoyer le sol ? Les produits de nettoyage agressifs peuvent-ils endommager la couche ?
Merci pour votre réponse et excusez mon français 😉 »

Et voici ce que je lui ai répondu :

Bonjour Daan,

Merci pour retour et votre question !

Votre français est impeccable !

Pour l’entretien courant j’utilise un balai microfibre. Pour les tâches ou salissures ponctuelles, un petit coup d’éponge humide.

Pour un nettoyage plus important de l’eau + un peu de savon noir.

À qui le tour ? 🙂

Guillaume de Sol-éco