application de l'huile à l'aide du Pack complet

Vous venez de recevoir votre colis d’huile Sol-éco (pure tung , haute protection ou Nautic & Deck) et vous avez des doutes sur le mode d’application. C’est pourquoi j’ai conçu ce guide complet du huilage du bois. Vous y trouverez toutes mes astuces et mes conseils issus de plus de 15 ans d’utilisation et de retours de centaines de clients.

Ce guide de huilage du bois est là pour répondre à toutes vos questions qui concerne l’utilisation des produits Sol-éco. Je reprends ici d’une manière plus attractive l’ensemble des questions récurrentes auxquelles j’ai répondu dans la FAQ du site, par mail ou au téléphone.

CADEAU : Recevez votre bon de réduction de 5% !

Remplissez le formulaire et recevez instantanément par mail votre coupon de réduction valable sur tout le site.

Vous recevrez également de temps en temps conseils et histoires dans votre boite mail.


vous pouvez vous désabonner à tout moment

Quelle huile pour quel usage ?

Vous trouvez sur le site 4 huiles différentes. 2 pures et 2 mélanges. Même si j’ai essayé de simplifier au maximum l’offre de produit, il se peut que vous soyez quand même perdu/ue. Voici leur composition et leur utilisation.

L’huile d’orange

bidon de terpène d'orange 1l
Huile d’orange ou D-Limonène

Issue de la peau des oranges douces, c’est un diluant gras. Vous pouvez l’utiliser de 2 manières différentes :

  • La dilution de l’huile de tung : vous pouvez faire vos propres mélanges d’huiles. En additionnant jusqu’à 20% d’huile d’orange (appelée aussi D-Limonène ou terpène d’orange) dans l’huile de tung, vous obtenez un mélange plus fluide et plus pénétrant. Par exemple, certains clients qui veulent huiler des tomettes de terre cuite vont jusqu’à 30 ou 40% d’huile d’orange. Je ne recommande pas cette proportion pour les applications sur le bois.
  • Le nettoyage des outils : comme c’est un diluant gras, vous pouvez l’employer pour tous les usages courants du white spirit et même des diluants forts comme l’acétone ou le trichlo ! C’est tellement puissant que vous devez retenir que l’huile d’orange peut attaquer certains plastiques et dissoudre totalement le polystyrène et les mousses type « styrodur »… Pour le nettoyage de pinceaux, je vous conseille de verser un peu d’huile dans un récipient en verre à couvercle. Après le nettoyage des pinceaux, laissez décanter l’huile dans le pot en verre fermé pour une nouvelle utilisation plus tard. Gardez-le hors de portée des enfants avec un étiquetage approprié. L’huile d’orange peut perdre ses qualités en présence d’un grand volume d’oxygène (oxydation).

L’huile de tung pure

Huile de tung pure 1 litre
Huile de tung pure

Vous pouvez utiliser l’huile de tung pure ou mélangée à d’autres huiles. L’huile pure est recommandée pour tous les usages extérieurs :

  • bardages,
  • mobilier de jardin,
  • pergolas,
  • brise-vue
  • carrés de potager

Sa capacité naturelle à catalyser (durcir) est reconnue aussi bien en artisanat qu’en industrie. Je vous conseille aussi cette huile pure pour vos bardages et autres réalisations en bois brûlé. Elle fixe en douceur le carbone et garde  l’effet esthétique du Yakisugi (shou sugi ban) plus longtemps en comparaison avec les produits chimiques catalysés. Cette différence est due au phénomène de « pelliculage » entrainé par la catalyse rapide du produit type vernis, lasure ou peinture glycéro.

bardage yakisugi huilé
Bardage yakisugi huilé qui sèche avant la pose

Le séchage complet de l’huile de tung peut prendre une bonne dizaine de jours, voir plus. Votre bois est tout de même protégé dès l’application. Il m’est arrivé de huiler du mobilier de jardin en fin d’après-midi et d’avoir une ondée dans la nuit suivante. Au matin, l’eau perlait sur le bois et s’est finalement évaporée sans dommage pour le résultat.

L’huile Haute Protection

Huile pour bois haute protection 1 litre
Huile haute protection

Je l’ai nommée « Huile Haute Protection » pour la distinguer de l’huile de tung pure. C’est un mélange composé de 90% d’huile de tung pure et 10% d’huile d’orange. AAAHHHH ! Je viens de dévoiler ma recette hyper secrète ! Je suis fini ! J’espère que vous saurez gardez ce secret 😉

Je vous recommande ce mélange pour les usages intérieurs et partout où nous pouvons caresser la surface du bois : meubles, lambris, parquets, objets. La finesse apportée par l’huile d’orange facilite l’application en réduisant la viscosité. Cela permet de limiter les surépaisseurs lors du huilage du bois.

En plus j’adore cette odeur caractéristique d’agrume frais ! Pas vous ?

Voilà pour les huiles. Vous retrouvez à la fin de ce guide complet les fiches de données techniques et de sécurité. Passons maintenant à la phase « pratique »…

Pinceau ou chiffon ? Comment appliquer l’huile Sol-éco ?

Pack complet d'application d'huile
Contenu du pack complet d’application d’huile

Dans les grandes lignes, je vous recommande 2 types d’application en fonction des surfaces que vous devez protéger et du produit employé.

>>>Pinceau + Chiffon ou Tout Pinceau<<<

Je vous ai d’ailleurs préparé dans la boutique un pack complet d’application d’huile avec des gants, des chiffons et 3 pinceaux.

J’ai divisé cette section en 2 grandes parties (Intérieur / Extérieur). Vous retrouverez ainsi facilement votre cas d’application spécifique. Si jamais vous ne le trouvez pas, vous pouvez m’en faire part à l’adresse suivante : [email protected]. Je pourrais ainsi mettre à jour ce guide.

Les protocoles proposés sont adaptables. Par exemple, quand j’indique d’attendre 2 heures c’est indicatif. Vous pouvez faire varier cette durée dans une fourchette raisonnable. On n’est pas en train de faire une opération à cœur ouvert !

Applications intérieures

parquet en chêne massif huilé
Parquet chêne massif protégé avec l’huile Sol-éco
  • PARQUET : Si vous avez un parquet à huiler, voici mes conseils. Préparez la surface par un ponçage au grain de 120. Aspirez TOUTE la poussière. Assurez-vous qu’il n’y ai pas de trace de colle ou d’autres finitions anciennes (cire, vitrificateur). Appliquez votre première couche au spalter large en tirant bien. Huile recommandée : Haute Protection. ATTENTION : soyez radin/ne ! Ne tartinez pas l’huile sur le bois ! Laissez l’huile pénétrer au moins 2 heures puis essuyez le surplus avec un chiffon coton propre et sec. Attendez 6 à 12 heures puis passez la seconde couche avec le chiffon utilisé pour essuyer la première. En fonction de la destination de la pièce (chambre, entrée, salon…) et de votre usage (chaussures, chaussettes, chaussons), vous pouvez passer une troisième couche 24 heures plus tard avec le même protocole que la seconde (au chiffon). Généralement, dans une chambre 2 couches suffisent alors que dans une pièce à vivre d’un corps de ferme avec un grand chien, il vous faudra 3 couches. ASTUCE : si vous habitez déjà dans les lieux, vous pouvez procéder par moitié. Faite les 2-3 couches de la première moitié puis10 jours après faite la seconde. Idem pour un escalier. A NOTER : l’huile met plus d’une semaine à catalyser. Cependant vous pouvez circuler sur le parquet dès 2-3 jours. Assurez-vous simplement d’essuyer les éventuelles traces avec votre chiffon imbibé (sans ajouter d’huile dessus) avant d’aller vous coucher par exemple. Voir les conditions d’applications idéales plus loin dans ce guide.
  • POUTRES / BOISERIES HAUTES : Dans ce cas, vous pouvez utiliser au choix l’huile haute protection ou bien l’huile de tung pure. Comme il y a souvent du relief (fissures, irrégularités) vous passerez toutes les couches au pinceau ou au spalter en veillant à bien tirer l’huile. N’utilisez un chiffon que si vous avez des poutres rabotées, sans échardes. Sinon le chiffon va se prendre dans le bois et peut soulever des éclisses.
  • LAMBRIS / ESCALIER : le lambris en pin ou les escaliers se traitent comme un parquet en 2 couches avec de l’huile haute protection.
  • MEUBLES / PLAN DE TRAVAIL : le mobilier demande un ponçage plus fin. J’aime finir ces surfaces avec un ponçage au 240 voire 400. Plus le ponçage est fin, plus vous obtiendrez un effet satiné et lustré (sur les bois durs uniquement). Procédez ensuite à un bon dépoussiérage et passez 2 couches d’huile haute protection sur les meubles et 3 sur les plans de travail. Première couche au pinceau, comme pour le parquet.
  • BILLOT / CONTACT ALIMENTAIRE : pour ces usages particuliers (planches à découper, couverts à salade, bols…) préférez l’huile de tung pure. ATTENTION : cette huile n’est pas « alimentaire », vous ne pouvez donc pas faire une vinaigrette avec ! Par contre, elle est apte au contact alimentaire après séchage. Les australiens mentionnent (sans le documenter) une possible réaction si l’huile est trop fraîche chez les personnes très allergiques aux fruits à coques. Pour autant, l’huile catalysée a une composition chimique différente. Pour un billot, la première imprégnation se fait au pinceau alors que les ustensiles en bois se protègent uniquement au chiffon ou au tampon pour les objets en bois tournés.

Applications extérieures

Le bois en extérieur est soumis à de multiples agressions : UV, pluie, vent, différences de température, champignons, mousses, bactéries… Comme notre peau, le bois a besoin d’être nourri et protégé. En choisissant l’huile de tung pour vos projets, vous allez à la fois prendre soin de votre bois et de vous-même.

Pour quoi je vous précise cela ? Tout simplement parce que pendant des décennies, on nous a fait croire que la chimie du pétrole (vernis et lasures en tête) était LA solution. Pourtant, je suis sûr qu’au moins une fois dans votre vie, vous avez été obligé de poncer une peinture écaillée, un vernis cloqué ou une lasure en lambeaux

Et ce n’est vraiment pas une partie de plaisir… Sauf pour votre magasin de bricolage qui regorge de produits pour essayer de limiter votre douleur : décapants, ponceuses en tous genres, racloirs, papier de verre. De quoi occuper vos week-ends. Et recommencer dans 2, 3 ou 5 ans ! Quelle efficacité redoutable !

Utiliser de l’huile, c’est une autre philosophie. On laisse tomber les week-ends de ponçage au profit d’un petit entretien plus régulier et d’un peu de bon sens.

Allez, c’est parti ! Voici tous mes conseils de huilage du bois...

mobilier de jardin huilé
Mobilier de jardin huilé
  • MOBILIER DE JARDIN : Quel que soit son essence (teck, acacia ou autre), vous pouvez utiliser comme vous le sentez l’huile pure ou haute protection. Si vous l’achetez brut ou qu’il s’agisse d’une rénovation après décapage, 2 à 3 couches sont nécessaires. Plutôt 3 si vous êtes à Brest, plutôt  2 à Menton. L’idéal est de faire une petite couche d’entretien au chiffon en fin de saison avant de stocker votre mobilier à l’abri pour l’hiver. De cette manière, vous n’aurez plus besoin de le poncer périodiquement pour le remettre à neuf.
  • BARDAGE, PERGOLAS, BRISE-VUE : Pour ces surfaces qu’on ne caresse pas comme un meuble, vous pouvez passer vos 2 à 3 couches d’huile de tung pure au pinceau, toujours en tirant bien pour éviter les surépaisseurs. Pour l’entretien, pas besoin de poncer avant d’appliquer une nouvelle couche. Passez simplement un coup de brosse type « pont de bateau » pour enlever les poussières incrustées et préparer l’accroche.
  • BOIS BRÛLÉ / YAKISUGI (SHOU SUGI BAN) : L’huile de tung pure est la protection idéale du bois brûlé. Les tests réalisés à la fois par la filière bois du Centre Est de la France (FIBOIS Centre-Est) et plusieurs de mes clients professionnels du bois brûlé démontrent les qualités supérieures de cette huile sur toutes les autres finitions. Mais je ne vends pas du rêve alors je préfère être franc avec vous : le carbone de votre bardage en bois brûlé finira un jour par être lessivé s’il est exposé aux intempéries. L’huile de tung permet d’augmenter très significativement la durée de vie de ce carbone. La consommation d’huile au m2 est supérieure d’au moins 30% à une imprégnation classique. C’est d’ailleurs le seul cas de figure où il faut mettre des couches grasses. Le brûlé va absorber cette huile et s’en gorger. Le séchage est lent (en fonction des « conditions d’applications idéales » décrites plus bas). Après catalyse, votre carbone est propre. Il ne laisse plus de trace au toucher. Sa résistance aux chocs et impacts est améliorée. Vous aurez besoin de 3 couches pour les zones de passage et/ou très exposées au intempéries. 2 couches ailleurs.
  • CAS PARTICULIER DES TERRASSES BOIS : La terrasse est un cauchemar pour le bois. Abrasion, eau stagnante, soleil qui tape, mousses… C’est pour cela que l’on va chercher les bois les plus imputrescibles dans le bassin du Congo, en Amazonie ou en Indonésie. Personnellement, j’ai arrêté d’acheter ces types de bois depuis 2007. Ce guide n’est pas là pour donner des leçons mais des conseils alors voici ce que vous pouvez faire pour votre terrasse en bois. Les 2 ou 3 premières années, je laisserai le bois griser et travailler sans rien y mettre. Si vous faites parti des gens qui veulent une terrasse en bois qui reste « comme au premier jour », je suis désolé mais je n’ai pas de recette miracle ! Il vous faudra, comme pour les vieilles peintures et vernis, recommencer chaque année votre travail de décapage puis investir dans des produits chimiques coûteux (saturateurs et autres). Beaucoup de travail et d’investissement mais c’est à vous de voir. Sinon, attendez 2 à 3 ans puis nettoyer votre terrasse avec une brosse à eau. Après séchage, appliquez une couche d’huile de tung pure au pinceau pour gorger les fissures et limiter ainsi la stagnation de l’eau et la fixation des mousses et lichens. Repassez éventuellement une seconde couche fine et basta ! Recommencez l’opération tous les 3 ans. Cela nourri le bois sec à intervalles réguliers et limite le vieillissement ainsi que la formation d’échardes (suivant les essences).

Teintes et coloration

Si vous souhaitez modifier la teinte de votre bois, vous pouvez commandez des teintes à l’eau professionnelles dans la boutique. Vous trouverez à la fois les teintes classiques de l’ébéniste ainsi que des teintes colorées (jaune, orange, rouge, bleu) à appliquer sur des bois clairs.

panneaudéco avec flamme en yakisugi teinté rouge

Dans tous les cas, une teinte s’applique AVANT de huiler. Les teintes Sol-éco sont recouvrables 2 ou 3 heures après application. Je vous recommande de toujours faire un essai complet sur un échantillon : teinte + huile. En effet, l’huile peut modifier la perception de certaines teintes à bois. Les résultats des teintes diffèrent aussi en fonction des essences de bois, de la dilution ou du lot.

Certains clients me questionnent à propos de l’utilisation de pigments et d’oxydes avec l’huile de tung. C’est matériellement possible mais cela demande à mon avis une précision et une préparation correcte. Sachez que la dispersion des pigments dans de l’huile est complexe (granulométrie, texture, concentration, type). Je n’ai pas d’expérience à vous partager ici malheureusement. Je vous l’ai déjà dit : j’aime la simplicité. L’alchimie m’ennuie !

Cependant, si vous voulez tout de même procéder à des essais, voici quelques réflexions.

D’abord, choisissez vos pigments les plus fins possibles. Mélangez-les avec un peu d’huile d’orange pour faire une pâte avant d’ajouter l’huile de tung. Vous aurez peut-être besoin d’utiliser un peu de siccatif (beurk).

Sachez que vos pigments resteront en surface. Ils seront soumis à l’abrasion. Donc pour un plan de travail ou un parquet, à mon avis, ce n’est pas envisageable. Pour un meuble pourquoi pas. Si vous êtes tenté par l’effet blanchi du titane, vérifiez bien qu’il ne comporte pas de nano-particules.

Si vous voulez partager vos tests, contactez-moi 😉

Conditions idéales pour le huilage du bois

On rêve parfois d’un monde idéal… Un monde où toutes les conditions seraient toujours réunies pour réussir nos projets. Les étoiles seraient en permanence alignées.

En fait, je crois qu’un tel monde serait d’un mortel ennui !

Alors oui, des fois on rêve de huiler un parquet en plein hiver dans une maison pas chauffée ou de passer une couche sur le bardage juste le jour où il pleut. Ça doit venir de notre désir de maitrise permanente de notre environnement.

Je vais donc vous décrire les conditions idéales d’application de l’huile Sol-éco, celles qu’on arrive à réunir à peine plus souvent que le passage de la comète de Halley (prochain passage en 2061, notez-cela sur vos tablettes).

6 facteurs pour réussir votre huilage du bois

  • Température de l’air : idéale entre 17 et 28°C
  • Température du support : la même que celle de l’air. Si le support est plus froid que l’air il peut se former un point de rosée.
  • Température de l’huile : Idem
  • Hygrométrie de l’air : idéale en-dessous de 75%. Donc s’il a plu toute la nuit et que vous prévoyez de huiler dans votre garage, porte ouverte, le taux d’hygrométrie a des chances de dépasser les 95%.
  • Taux d’humidité du bois : le bois doit être en dessous de 15% d’humidité. L’eau contenue dans les cellules du bois bloque la pénétration de l’huile. Plus un bois est sec, plus il « boit » l’huile.
  • Ventilation : permet d’accélérer la catalyse (réaction de l’huile en présence d’oxygène)

Voilà le monde idéal. Maintenant, dans la réalité, on réunit rarement les 6 facteurs.

Bonne nouvelle !

Cela marche quand même si on ne réunit pas totalement l’ensemble de ces conditions. Contrairement à certains réactifs chimiques des vernis, vitrificateurs ou lasures qui voient leur résistance ou leur séchage durement impactés par un excès d’humidité ou de température.

On peut aussi agir sur certains facteurs pour améliorer le séchage. Par exemple si on huile un parquet dans une pièce mal chauffée (au dessus de 10°C quand même c’est mieux), on peut garder l’huile au chaud avant de l’appliquer. Un ventilateur permettra aussi d’activer le séchage.

Il y a un minimum de paramètres à réunir quand même. S’il fait 4°C, qu’il pleut depuis une semaine et que votre plancher est à 25% d’humidité, faites preuve de patience ! Remettez votre chantier à plus tard. Il vaut toujours mieux reporter un chantier que de courir des risques inutiles.

Dehors, évitez de huiler une table ou une terrasse en plein soleil. C’est encore plus important pour le bois brûlé car l’huile sèche trop vite en surface et blanchit. Elle ne peut plus pénétrer dans le bois.

Entretien des surfaces huilées

Les surfaces huilées demandent en général peu d’entretien.  La périodicité dépend de l’usage. Pour un plan de travail, un coup de chiffon imbibé d’huile 2 fois dans l’année peut être nécessaire. Un escalier demandera aussi une recharge en huile partielle tous les ans ou tous les 2 ans.

A l’opposé, un meuble ne nécessitera aucun entretien hormis un dépoussiérage au chiffon sec. Idem pour les poutres et boiseries.

Pour un parquet, le nettoyage courant se fait à l’aspirateur ou au balais microfibre. En cas de tâche ponctuelle (boue, nourriture…), un petit coup d’éponge côté doux suffit. De temps en temps vous pouvez passer une serpillère légèrement humide avec un détergent dilué. L’huile de tung résiste à la majeure partie des produits ménagers (acides et bases) à l’exclusion des produits fortement chlorés ou à base de soude caustique.

En extérieur, mieux vaut entretenir que guérir ! Prévoyez une couche au pinceau tous les 2 ans maximum sur vos boiseries extérieures. Le bardage peut attendre une année de plus.

Toutes ces indications reflètent mon expérience. Elles sont données à titre indicatif et ne constituent pas un contrat entre nous. De multiples facteurs entrent en jeu comme le soin apporté à l’application, l’essence du bois, son taux d’humidité et son exposition.

Bon chantier !

Voilà, j’espère que ce guide de huilage du bois a répondu à toutes vos questions. Si ce n’est pas le cas, contactez-moi afin que j’améliore son contenu.

Et si vous êtes fière/fier de votre réalisation, envoyez-moi quelques photos à l’adresse [email protected] afin que je les partage sur le site !

À bientôt,

Guillaume de Sol-éco